Paul Bosuma [Mikanda]

C’est dans la province de l’Equateur, en RDC qu’il est né en 1948. S’agit-il d’une prémonition, il reçoit le petit nom de Nganga…
Quelques années plus tard, après des études au Congo, et ensuite en Belgique où il s’installera, il deviendra en 1977 un ‘monganga’, c’est à dire un docteur. C’est en effet en tant que gynécologue-obstétriciens qu’il exercera toute sa carrière à l’hôpital de Braine l’Alleud, avant de prendre sa retraite en 2018. Le chemin n’a pas été facile, balisé d’efforts, de travail et de sacrifices. A sa manière, il est le gardien d’une mémoire.
Ayant par exemple connu l’époque de l’indépendance du Congo en 1960, jusqu’à son départ pour Bruxelles en 1969 sur un vol de la Sabena. On peut s’imaginer ce qu’il a fallu traverser, pour étudier, pour terminer l’université et pour trouver du travail.
Son leitmotiv: « Si d’autres y sont arrivés, pourquoi pas moi ».
Sa part d’histoire, il nous la raconte dans son livre édité en 2020 « Je m’en souviens ». Nous devons ce devoir de mémoire, à la promesse qu’il avait fait à son petit-fils Amon, de raconter le parcours de sa vie.
C’est un plaisir pour nous de présenter le Dr Paul Bosuma.

Pépin Manjolo [Mikanda]

Originaire du Kasaï Central, Pépin Guillaume Manjolo dispose d’une maîtrise en droit de l’université de Caen et d’un doctorat des facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles.
2006 est l’année du retour en RDC où il devient « Maître Manjolo », au barreau de Kananga. Il va travailler pour le ministère des affaires étrangères et finira par devenir ministre d’Etat en charge de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale et de la Francophonie de 2019 à 2021.
Au-delà d’avocat et d’homme politique, le premier attribut qui vient à l’esprit de celui qui découvre Pépin Guillaume Manjolo, c’est penseur, penseur au travers du verbe et de la plume.
Proche du regretté philosophe et théologien Godefroid Mana Kangudie, dit « Ka Mana », il est l’auteur de six ouvrages philosophiques publiés aux éditions Mabiki, dont le dernier en date est « Mutumbu 99 ».
Enfin, pour les adeptes des réseaux sociaux, Pepin Guillaume Manjolo c’est aussi des aphorismes à découvrir au quotidien.

Lola Demoulin [Mikanda]

Notre invitée s’est formée toute seule à l’écriture, le fruit d’une réelle passion.
C’est en 2003 qu’elle publie son premier livre, avec comme titre « La tête de ma rivale ». Elle enchaine en 2006 avec un second livre intitulé: « Lettre à mon journal intime ». Son troisième livre est publié en 2008, il raconte une part de l’histoire du Congo, et celle de son propre vécu. Son titre: « Fillette sous Mobutu, le passé ne meurt pas ». Elle enchaîne en 2011 avec le livre: « L’arbre à palabres » . En 2018 paraît son livre: « Gloria, au nom de la coutume ».
Elle est en passe de sortir un nouveau livre cette année, peut-être va-t-elle nous l’annoncer aujourd’hui.
Elle s’appelle Lola Demoulin. On l’appelle aussi Mama Mapassa.

Bienvenu Sene Mongaba [Mikanda]

C’est un monsieur qui touche à tout.
Il est chimiste: il a traduit en 2008 le tableau de Mendeleïev en lingala.
Il est linguiste, porteur d’un doctorat en langues et cultures africaines.
Il est professeur des universités, il a produit le Sene Mongaba, le dictionnaire qui traduit le français dans les quatre langues nationales congolaises.
Il est le fondateur de l’asbl MABIKI, traducteur, éditeur, fondateur de l’Institut Sene Etienne à Kinshasa.
On le retrouve à Bruxelles professeur de lingala, en particulier à l’école culturelle congolaise KUWA. Un projet qui apprend la culture du pays d’origine aux jeunes enfants de la diaspora. Il n’en finit pas de chercher, de réfléchir, de nous surprendre, et de mettre en pratique ses recherches et ses théories.
C’est un voyageur infatigable entre Bruxelles et Kinshasa, où se déroulent ses activités.
Bon, et si tout simplement on s’adressait à l’écrivain. Car oui, au milieu de toutes ces activités, il trouve aussi le temps d’écrire, et de produire des romans.
Il s’appelle Bienvenu Sene Mongaba.

Alain Bomboko [Mikanda]

Alain Bomboko est né à Kinshasa en 1964. Il a grandi et étudié en Belgique, il est diplômé ingénieur commercial de l’Ecole de commerce Solvay (Université Libre de Bruxelles). Il part ensuite, après ses études, travailler aux Etats-Unis, dans la finance.
Pourtant, un beau matin, il quitte son travail, construit un bateau, et s’en va naviguer sur le fleuve Congo. Il va vivre sa grande passion. L’université de Liège, qui a eu vent de ce voyage, se joint à lui pour des expériences scientifiques.
Cette aventure, il nous la révèle dans son livre autobiographique écrit en 2018: « Dernières Nouvelles du Fleuve », paru à la maison d’Edition Samsa. Un livre dans lequel, tout en nous invitant à ses côté dans la navigation sur le fleuve Congo, il évoque sa vie en Belgique, au Congo, ses passions et un peu de sa folie.
Alain Bomboko revendique sa double culture, en menant une vie entre le Congo et la Belgique. Il est aujourd’hui dans l’écriture d’un second livre.