Quand le big boss Jean-Jacques m’a demandé une chronique sur vous… je me suis dit, facile! Je vais aller sur sa page Facebook, je vais cliquer sur à propos, je vais pomper le maximum d’informations. Eh ben, je n’ai rien trouvé! Rien! Nada! Ouais, ouais, j’ai rien trouvé. Enfin bon! J’exagère, j’ai trouvé deux choses: une date de naissance, le 18/11/2012 et là je me suis dit: « je ne crois pas qu’il va avoir bientôt 4 ans, donc ça doit être l’âge du projet Yoriken, du projet solo ».
Et voilà… donc #Hashtag, il se passe plein de choses dans ma tête. Alors, deuxièmement j’ai trouvé un lien vers un site Internet: Raiyori.com. Yes! Je vais aller sur le site, là j’aurai tout. Eh ben non, c’était une page toute vierge. Et là mon esprit s’égare… #Hashtag c’est vraiment pas juste! #Hashtag je vais vraiment devoir travailler mon sujet. Et comme je suis une artiste, je me suis dit que ce site immaculé, eh bien! C’était une performance d’artiste que tu nous avais faite et donc c’était à nous de mettre ce qu’on voulait sur cette page blanche, d’y projeter des choses, heu que tu nous demandais d’aller vers l’avenir, de ne pas s’apaiser sur le passé, sur ton passé, de voir ce que Yoriken va devenir et de projeter dessus. Mais alors, comme moi j’ai l’esprit de contradiction, avec Internet je peux tout trouver, j’ai quand même fait mes recherches et j’ai trouvé des choses sur vous et ça c’est #Hashtag Marie détective. Et malgré la page blanche, j’ai pu quand même noter que vous êtes très attaché au passé, entre autre à votre groupe « Methodik », groupe au sein duquel vous avez débuté et vous dites que c’est Méthodik qui a fait naître Yoriken et alors grâce à vous j’ai également découvert un autre artiste que je ne connaissais pas du tout « Prophète G » à qui vous avez rendu hommage. Donc même si vous allez vers l’avenir que vous progressez, vous continuez à tenir compte donc du sol de vos racines. Donc j’étais contente de découvrir cet artiste et puis j’ai découvert autre choses sur vous, c’est que vous êtes un grand romantique Yoriken, hien? Alors que tout roulait pour vous en Guinée ,tranquille, 2 albums qui marchent, du rap en pulaar, les gens adorent, l’amour d’une femme vous fait bouger ici en Belgique et ça c’est très beau, félicitation!
Alors pour en revenir à la musique, j’ai écouté quelques-uns de vos singles, des anciens, je l’avoue parce que j’aime.. enfin c’est un #Hashtag aussi, j’aime aller vers le passé pour savoir ce qui a construit le présent de Yoriken, vous le martelez de façon précise comme dans « Fofotako », le titre dans lequel vous parlez de la vie difficile des gens en Guinée et heu maintenant que je sais ce que veut dire « Fofotako », c’est vraiment moi, l’impression que j’ai eu quand j’ai débarqué heu quand je suis arrivé en Guinée, c’est vraiment le premier effet que j’ai eu. Et donc ce qui s’est passé c’est que j’ai écouté les chansons chez moi heu en général j’écoute dans le casque mais là j’ai fait d’abord puis ensuite j’ai écouté comme ça et pendant que j’écoutais, mon ado est passé… #Hashtag oui je suis une maman et mon ado m’a dit: « c’est qui? » et là j’ai crié, j’ai répondu: « c’est Yoriken un rappeur Guinéen! » Il m’a fait « qui? Hurricane? » et heu en fait c’est l’ado qui a tout compris parce qu’avec votre manie de rester silencieux quelques années? de revenir en force, vous êtes l’Ouragan du rap guinéen!