Soliris.brussels [Lisolo-special]

Soliris est la plateforme de soutien aux acteurs bruxellois de la solidarité internationale.
Créé en 2015 à l’initiative de quelques communes bruxelloises et conseils consultatifs de solidarité internationale, ce qui était initialement le Réseau régional bruxellois de Solidarité Internationale s’est transformé en une plateforme dont l’objectif est le soutien aux acteurs bruxellois et la mutualisation des actions des communes, de la Région bruxelloise, des associations, des organisations des diasporas, des acteurs de la coopération non gouvernementale et autres représentants de la société civile.
Un soutien particulier est prévu pour les organisations des diasporas en termes de renforcement de capacité et de diffusion de leurs activités.

Blaise Ndala [Mikanda]

Notre invité nous vient du Canada, pays dans lequel il est établi.
D’abord initié par son père, c’est durant ses études au Collège de la fraternité de Kikwit en RDC, qu’il attrape la passion de la lecture et de l’écriture. C’est parait-il en jouant dans une pièce de théâtre, que lui viendra sa seconde vocation pour le droit, dont il va suivre les études universitaires, et en faire sa profession. Il aime citer sa mère, à qui il doit les valeurs qui sont les siennes: la justice, mais aussi le dépassement de soi, l’abnégation, la loyauté.
A travers le roman, il interroge l’histoire et la mémoire du Congo, et invite à la réflexion, en alliant la réalité à la fiction. Il ajoute à cela une narration dont il a le secret, et qui fait de lui aujourd’hui l’un des plus grands romanciers du Congo. Il refuse cependant de limiter sa pensée. Il a un regard ouvert au monde, avec des sources d’inspirations qui viennent de tous les continents, de Sony Lansi Tabou, à Milan Kundera, en passant par Valentin-Yves Mudimbe, ou encore Fiodor Dostoïevski.
Le livre dont il fait actuellement la promotion « Dans le ventre du Congo », aborde l’histoire coloniale entre la Belgique et le Congo.
Notre invité se nomme Blaise Ndala.

Louise Ngandu [Lisolo]

Belge d’origine congolaise, Louise Ngandu est en Belgique depuis 1982.
Licenciée en Sciences politiques/Relations Internationales de l’ULB et Maître en Management Public à Solvay, elle est, depuis 1999, fonctionnaire au Service Public Fédéral Intérieur.
Engagée dans la cause des femmes et la problématique des migrations africaines en Belgique, Louise Ngandu est Membre fondatrice et Présidente d’honneur de l’Union des Femmes Africaines (UFA); Cofondatrice et membre du Cercle Yaguine & Fode; Marraine de DC-RACIN, Dynamique des jeunes Congolais et enfin, Co-Fondatrice et Présidente de « Aire de Femmes ».
Louise Ngandu est Lauréate du Prix Femme de paix 2012 ainsi que Citoyenne d’honneur à la Commune Bruxelloise de Woluwé St-Lambert.
Son dernier ouvrage s’intitule: « Ma lignée, telle une plante de courge ».

Fidia [Planet]

Fidia Samba, plus connue sous son nom de scène de FIDIA, est guitariste et chanteuse, auteure-compositrice, d’origine sénégalaise.
Fidia développe un style musical qui est une fusion entre l’afro-pop acoustique et le reggae.
Ses premiers pas dans la musique, elle les fait dans le hip-hop avec le groupe de rap sénégalais Kaadu Gui Possee. Elle participe par la suite à plusieurs projets d’album, toujours dans le Rap et le Hip-hop avec le rappeur sénégalais Alto, puis avec le chanteur Doudou Mah.
En 2020, Fidia entame son premier projet personnel: elle enregistre son premier EP composé de 5 titres en collaboration avec des musiciens d’origine congolaise et rwandaise à Bruxelles.
Pour conclure, Fidia est non seulement une artiste au futur prometteur mais à coup sûr, elle marche sur les pas de ses aînées Fatoumata Diwara et Nina Simons.

Mory Kanté [Planet-Special]

Chanteur et musicien Guinéen, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria en Guinée française. Il est issu d’une longue lignée de griots mandingues.
A l’âge de 15 ans, il ira vivre chez sa tante, célèbre griotte à Bamako, où il va se familiariser avec le chant et le balafon. Chez cette tante célèbre, Mory sera également initié à la kora.
Au milieu de l’année 1968, il quitte l’école pour intégrer l’Institut des Arts de Bamako. Un an plus tard, il met fin à sa formation. Il faut dire que le musicien n’aime pas se sentir en cage.
A 25 ans, Mory Kanté remporte le trophée de la Voix d’or au Nigéria. Deux ans après, il décide de se lancer en solo.
L’envie d’aller en Europe pour se renouveler se fait sentir et l’artiste décide alors de se rendre, « sans-papiers », en France. Il rallie Paris en 1984 où il enregistre « Mory Kanté à Paris », qui est un succès et qui lui vaut de multiplier les concerts en Europe. C’est sur cet album qu’apparaît la première version de « Yéké Yéké ».