« Sous Le Baobab » est une émission qui propose un portrait d’artiste en visitant son univers artistique sous une forme totalement original.
A la fin de l’émission, Mr Maïsha propose un défit à l’invité du jour.
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« Sous Le Baobab » est une émission qui propose un portrait d’artiste en visitant son univers artistique sous une forme totalement original.
A la fin de l’émission, Mr Maïsha propose un défit à l’invité du jour.
Sorana Munsya est une curatrice d’exposition et une psychologue vivant à Bruxelles.
Centrée sur l’art visuel contemporain créé par des artistes africains, elle a été assistante du commissaire de la 5ème Biennale d’art contemporain de Lubumbashi et commissaire de la 3e édition des Rencontres internationales de peinture à Ouagadougou (2019).
Elle fait partie de l’équipe éditoriale de HART Magazine, et contribue à divers publications d’art.
Elle a récemment cureté les expositions solo de Léonard Pongo, Michèle Magema et Joud Toamah.
Trésor Tshimpaka Bula Bula – « Prince Eveck », est un artiste congolais né à Kinshasa en 1995.
Il découvre la danse et le chant à l’église qu’il fréquente avec ses grands-parents. Il se fera vite remarquer pour ses talents de danseur lors de nombreuses rencontres des jeunes choristes.
En 2014, il arrive en Belgique et intègre un groupe de jeunes danseurs, « les DK Boyz », qui se produiront partout en Belgique, en France et en Allemagne. Prince Eveck s’associe ensuite à « Rise Time » pour former un duo sous le nom de « Teams Beings » duquel naîtra, en 2017, le single « Nga bako boma nga ». Après un an, le duo se sépare et Prince Eveck entame sa carrière solo.
En juillet 2021 sort son 3ème single qui a pour titre « Billet » et qui obtient un succès immédiat sur les plateformes musicales.
Nous pouvons dire qu’il marche sur la route tracée par les idoles qui l’ont inspiré et donc, Prince Eveck, persévère et ne lâche rien pour réaliser ton rêve!
André Massamba Nzinga est un artiste auteur-compositeur-interprète chrétien originaire de Matadi, en République démocratique du Congo.
En 1985, il entame sa carrière professionnelle au sein de l’orchestre Kamikaz Loningisa de Youlou Mabiala, au Congo Brazzaville.
En 87’, André se convertit au christianisme, revient à Kinshasa où il découvre le Gospel alors qu’il évolue au sein de l’orchestre Afrisa International de Tabu Ley avec lequel il débarque en Europe en 1989.
En 2004, André Massamba Nzinga est consacré Évangéliste-Chantre à l’Assemblée des fidèles aux prières chrétiennes de Pierrefitte en France.
De 2010 à 2017, il effectue plusieurs voyages humanitaires en Haïti pour son association « Massamba’s Help », qui a pour but d’apporter une aide aux couples et familles en difficulté.
Le frère Massamba s’occupe de former des choristes et organise des concerts en Belgique et ailleurs dans le monde.
Paulin Lukombo Sinu est graphiste et travaille dans une boîte qui organise des événements.
A cet effet, il est porteur des projets: Capitaine Tokosss (un band) et Cosalsa (un autre band). Il est le promoteur de Projazz (un festival et centre de formation musicale). Il est le président et programmateur de groupes musicaux à Kirikou. Et enfin, Paulin Lukombo est le directeur du festival Jam Étoile (1ère édition).
Pour ce qui tient du volet artistique, Paulin est batteur, percussionniste, arrangeur et compositeur.
Ancien batteur de Jafrozz à Kinshasa, il officie à la « Watermael-Boitsfort band » de l’école de musique de la commune Bruxelloise de Watermael-Boitsfort.
Il a été batteur du Trio Mara et du groupe Afrocubano de Bordeaux.
Aujourd’hui, il collabore avec Fidia Samba et participe à plusieurs projets musicaux à Bruxelles.
Il est né sous un ciel étoilé, une nuit de mai 1937, à Ngandajika, dans la province du Kasaï.
De l’école primaire à Mwene-Ditu, à l’internat de la mission catholique de Tielen St Jacques, c’est en allant se soigner à l’hôpital, à Kalenda-Fomulac, que va naître sa vocation médicale. Rien ne pourra l’empêcher de réaliser son rêve car il a soif de grands défis. Et l’on a osé qualifier son école normale de Tielen St Jacques de « tshiela bahanga », autrement dit « l’école des ignorants ». On va voir, ce qu’on va voir…
C’est ce que l’on découvre dans son livre « IMPOSSIBLE TRAJECTOIRE DE VIE, le racisme n’existe pas, je l’ai rencontré », récit sur le destin d’un jeune garçon qui arrivera en Belgique pour terminer ses études universitaires et devenir médecin. En 1982, il sera le premier Docteur étranger, à accéder à la fonction de directeur de clinique en Belgique.
A la base d’une réussite familiale et professionnelle, il est l’auteur d’un magnifique livre qui nous fait vivre un beau voyage, un livre qui est une réelle ode à l’optimisme. Il est aujourd’hui notre invité et nous sommes honorés d’accueillir le Docteur Pierre Mbuyamba Wakujoja.
Elle est née à Lubumbashi en RDC, elle vit à Bruxelles depuis 1982.
Elle est politologue et experte en Management public.
Elle défend la cause des femmes depuis plus de 25 ans.
Elle est présidente de « Aire de femmes », cofondatrice et présidente d’honneur de l’Union des Femmes Africaines (UFA).
Elle a, entre autres, participé au processus de la création de la « Maison des Femmes au Burundi », participé au processus de négociation de paix dans la Région des Grands Lacs, ou encore à l’analyse du rôle des femmes dans les élections de 2006 et 2011 en RDC.
Elle a également ponctuellement participé de manière générale à l’analyse de la Gouvernance et du développement en Afrique…
Elle est lauréate du prix « femme de paix » en 2012.
Elle est parmi les femmes inspirantes en 2015 à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme africaine.
Elle reçoit le Prix « Femme d’exception » en 2019.
Certaines de ses citations sont prises en exemple: …Tant qu’il y aura des femmes opprimées et victimes d’iniquités, je serai debout avec elles pour revendiquer et participer à la construction d’une société de justice et de paix…
On peut dire d’elle, que c’est une femme Baobab. Elle est aujourd’hui notre invitée, Mme Louise Ngandu.
Monique Mbeka Phoba est actuellement en écriture de son premier long-métrage: WANILO, qui traite des héritages culturels et symboliques conflictuels de la célèbre royauté d’Abomey, dans le Bénin contemporain.
Monique est d’origine congolaise et vit en Belgique, où elle gère la société de production RUMBACOM. Elle a réalisé une dizaine de documentaires et depuis 2013, s’est lancée dans la fiction avec un premier court métrage de fiction « Sœur Oyo », très largement diffusé.
Monique Mbeka Phoba a fondé en 2000 le festival de films LAGUNIMAGES du Bénin, qui a célébré ses 20 ans en 2020.
Elle est également l’auteur d’un recueil de poèmes « Yemadja », édité en 2009 aux éditions MABIKI et, d’une masterclass diffusée depuis 2015 et dénommée « La colonisation dans le cinéma belge: un tabou? »
Elle est née à Lubumbashi, dans la province de ce qu’on appelle aujourd’hui le Haut-Katanga.
C’est à partir de 2005 que son destin se déroule entre la RDC et la Belgique, où sa famille est installée.
En plus d’être une mère de 5 enfants, et une grand-mère de 13 enfants, cela ne l’empêche pas d’être fortement engagée dans la cause de la femme. Elle est animatrice de l’émission Parole de femmes à la radio Elikya, radio catholique de Kinhasa. Au sein de l’association Femmes dans la Bible et la religion, elle est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a été Prix de l’ambassadeur du livre 2019 du festival de la Bible (FELIBI) et présidente de l’association Moninga Muasi.
Elle a aussi écrit trois autres livres:
– Mal dans ma peau (1999)
– Les bonnes manières (2005)
– Bakaji M’mbantu (2008)
Son dernier livre en date, a pour titre « Désobéissance », il a été édité en 2021 aux Editions Mabiki.
C’est avec un grand plaisir que nous l’accueillons dans notre émission Mikanda: Elle s’appelle Jeannette Munda Tshibuabua Badibanga.
Le Docteur Gisèle Badibanga est dentiste, activité qu’elle assure principalement en privé mais aussi en milieu hospitalier. Elle est la secrétaire générale de l’asbl DC Racin et aussi directrice de Kuwa.
C’est en échangeant avec ses collègues de l’asbl DC Racin au sujet des richesses culturelles du Congo que Gisèle Badibanga arrive à ce constat étonnant: pas de centre culturel congolais à Bruxelles alors que la diaspora y est très importante.
Autre question, celle des jeunes afro-descendants qui vivent pour beaucoup une forme de malaise, parfois profond, en lien avec leur identité et leur couleur de peau. « Ils sont nés ici, ils ne sont pas tout à fait d’ici; quand ils rentrent là-bas, ils ne sont pas tout à fait de là-bas » explique Gisèle dans l’article qui lui est consacré sur Les Halles de Schaerbeek.